mardi 7 décembre 2010

Pouvoir et gestion de la violence, Tome 1 de l'Ouvrage Science Politique d'hier, d'aujourd'hui et de demain



Le premier tome de l'Ouvrage Science Politique d'hier, d'aujourd'hui et de demain : Pouvoir et gestion de la violence, a été publié aux éditions S.S.C.E.PL.C. au courant de cette année 2010, à Kinshasa, République Démocratique du Congo. C'est un livre de 196 pages.

Dans cet ouvrage, dès le départ, nous avons posé que la science politique est une des dernières sciences sociales, dans sa forme institutionnalisée. Mais en réalité, la partie savante des études politiques est là depuis l’antiquité grecque : sa trajectoire n’a jamais été linéaire.

Bien qu’appartenant au champ des sciences sociales, elle présente ses propriétés spécifiques : elle privilégie et part toujours des phénomènes politiques, en intégrant ensuite les phénomènes sociaux non politiques. Elle emprunte ses méthodes et ses techniques aux autres sciences sociales comme ces dernières peuvent recourir à elle. Elle est aujourd’hui, en mesure de mettre sur pied ses lois nomologiques bien que falsifiables. C’est, en effet, cette falsification qui confère à son discours, le caractère scientifique. La science politique est donc dynamique tant dans la forme que dans le fond. La place qu’occupe le phénomène social appelé pouvoir, en son sein, est importante : elle permet de réunir la diversité des thèmes qui relèvent d’elle, de même que la promotion de son autonomie. Celle-ci n’a de sens que dans l’interdisciplinarité et dans le dialogue entre les sciences.

En tout état de cause, la présence d’une organisation politique appelée Etat, ne se réalise pas ou ne contribue pas à la disparition d’un autre phénomène plus global appelé pouvoir. Il y a du pouvoir dans l’Etat : il servira à ramener la paix sociale, à contraindre, à harmoniser la diversité conflictuelle des intérêts, mais il demeura formel. Le pouvoir politique étatique n’est qu’une composante du pouvoir général. Les différents pouvoirs peuvent ils évoluer, dans un territoire donné, en ignorant les tentatives toujours présentes de la violence physique légitime intégrative exercée par l’Etat ?

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